Carnet de voyage
Par le passé, les carnets de voyages étaient tenus par des explorateurs, des géographes ou des scientifiques. Aujourd’hui, ils le sont par des voyageurs, des reporters et des artistes. Courir le monde et avoir envie de le raconter, d’en témoigner, c’est la démarche du carnet de voyage. Journal de bord, carnet d’ethnologue, planches naturalistes, blocs-notes ou carnet de peinture, tous restituent l’émotion de la découverte, le souvenir d’un moment privilégié.
L’activité se déroule dans le cadre d’un voyage dans la ville, la région ou à l’étranger et requiert peu de matériel. Des visites sont organisées dans un musée, un lieu historique, un jardin, un immeuble particulier ou une ruelle. Le carnet toujours à la main, on dessine et on récolte des informations. Il se remplit de formes, de lignes, de couleurs et de récits parfois à propos d’un monument, d’une lucarne, d’une porte, d’une fleur ou d’un paysage qui ont attiré notre attention.
Il faut apprendre à réaliser rapidement des esquisses. À cet effet, les journées sont ponctuées d’explications, de démonstrations et de savoir-faire sur les notions de plans, de perspective et de couleur. Les pages racontent des anecdotes, s’enrichissent de détails ou d’un moment particulier décrit en poésie.
À la fin de la semaine, un carnet peut renfermer des notes graphiques, des dessins et des photos accompagnés de textes. On y retrouve aussi des informations historiques, anthropologiques et naturalistes. Le carnet de voyage est une expérience riche en découvertes.
In situ —Par définition, in situ signifie « dans son milieu naturel, fait sur place ». Les esquisses réalisées sur le motif sont le témoignage visuel du voyage. Elles se nourrissent des rencontres et découvertes de l’instant dans un univers que l’artiste découvre, traverse et explore. Un carnet décrit et raconte : il peut faire revivre les sentiments et les sensations.